Le Burkina Faso (ancienne Haute-Volta) se situe dans la Boucle du Niger en Afrique de l’Ouest. Il n’a aucun débouché vers la mer. Il est entouré du Mali,, Niger, Bénin, Togo, Ghana et Côte d’Ivoire.
Ce pays est grand comme la moitié de la France à savoir 274 220 km2. Il compte 45 provinces et 13 régions Voir ici
RELIEF
C’est un pays assez plat. Sur les trois quarts du pays on note une plaine monotone avec quelques collines ou vallons qui ne dépassent pas 350 à 400 m.
Le plus haut sommet culmine à 746 m avec le Tenakourou, situé dans la région des Cascades dans la province du Leraba. Ensuite on peut noter le pic Nahouri qui culmine à 447 mètres (situé dans la province du Nahouri).
HYDROLOGIE
Le Burkina Faso est traversé de trois fleuves : le Mouhoun (long de 680 km dans le pays), le Nazinon et le Nakambé. Ces fleuves étaient connus sous leurs anciens noms : la volta noire (Mouhoun), la volta rouge (Nazinon) et la volta blanche (Nakambé).
Ces trois fleuves se jettent dans l’Océan Atlantique, distant de 500 km du Burkina Faso. Chacun de ces fleuves est approvisionné par des rivières qui sont presque sèches une partie de l’année.
Le manque d’eau est limité par la construction de nombreux barrages (essentiellement ce sont des retenues d’eau) qu’on trouve dans tout le pays. Le plus grand est le barrage de Samandeni près de Bobo Dioulasso (qui produit également de l’électricité).
Les précipitations ont surtout lieu entre juin et octobre. Depuis quelques années on assiste à une saison des pluies plus réduite mais avec des pluies très fortes qui prennent parfois l’allure de petit cyclone. Ces fortes précipitations causent de nombreux dégâts et n’arrangent pas les agriculteurs. Ces précipitations de type orageux sont très mal réparties.
Barrages et au centre, les cascades de Banfora
CLIMAT
Le Burkina Faso fait partie de la zone soudanienne. Elle bénéficie d’un climat tropical sec avec deux saisons. Une saison sèche qui part de la Toussaint jusqu’en juin et une saison pluvieuse (« l’hivernage ») qui s’étale de juin à octobre (encore que le changement climatique tend à réduire la saison des pluies).
La saison sèche a des variations, avec un « hiver » entre décembre et début février où la température nocturne peut tomber à 14°. La température va ensuite s’élever pour atteindre 40 à 55° (surtout à Ouagadougou)
La saison sèche marque aussi l’apparition de l’harmattan, un vent du désert très desséchant qui soulève des nuages de poussière et peut prendre un caractère violent vers le mois de février.
VEGETATION
Le Burkina est partagé en deux types de végétation.
Ouagadougou représente la limite entre deux types de climat : au Nord c’est le sahel, au Sud la savane arborée.
Le Sahel montre des acacias (du désert) des balanites (le dattier du désert).
La savane contient des baobabs, des karités, des acacias, des nérés, des manguiers, papayers… Beaucoup sont de grands arbres, très souvent protégés. Plus on descend vers l’Ouest et le Sud-Ouest plus l’hydrographie évolue jusqu’à des cascades à Banfora, et la présence de forêt (Gaoua, Banfora, Bobo Dioulasso avec la forêt de Kou). La zone au sud de Ouagadougou est peu arrosée, celle du sud-ouest est beaucoup plus arrosée.
Malheureusement, le besoin en bois pour la cuisine mène à une déforestation très importante, malgré un programme de protection des forêts classées par le gouvernement.
Ci-dessus, arbres du Sud-Ouest. A gauche l’allée des arbres à la cascades de Banfora, au centre un baobab, à droite un manguier.
A gauche la balanite (dattier du désert) à Ouahigouya, à droite zone sahélienne non loin de Kaya.
(Copyright photos : A. Chalamon)