La bilharziose est une maladie parasitaire due à un parasite qu’on trouve dans les eaux stagnantes : marigot ou simples flaques. On rencontre cette maladie dans toutes les zones tropicales.
Nom scientifique : la bilhaziose ou schistosomiase.
Type de maladie : maladie parasitaire due au parasite schistosoma haematobium, identifié en 1851 par Thérodore Bilharz.
Zone géographique : cette parasitose se retrouve dans toutes les zones tropicales (Amérique du sud, Afrique, Asie du sud-est) ; néanmoins le genre schistosoma comporte plusieurs espèces dont 5 sont pathogènes pour l’homme.
Une de ces espèces se retrouve essentiellement sur le continent africain et provoque la bilharziose urogénitale.
Transmission du parasite : le parasite (le schistosome) se développe dans un mollusque d’eau douce, différent pour chaque espèce de schistosome. L’infection est provoquée par une baignade en eau douce et stagnante ( ou même en marchant pied nu dans de la boue ou de la vase).
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Symptômes et évolution : deux ou trois jours après l’infection ; le parasite gagne un vaisseau puis il est entraîné vers le coeur et les poumons où il va rester quelques jours avant de migrer vers d’autres organes.
La maladie débute débute un à trois mois après l’infestation avec l’apparition de rougeurs, de prurit puis trois semaines plus tard le malade souffre d’une fièvre élevée, un gros foie suivi de traces de sang dans les urines. Le malade va souffrir de cystites ou coliques néphrétiques avec de fortes diarrhées.
Des complications intestinales, pulmonaires et neurologiques sont possibles.
Cette maladie parasitaire est aggravée par la fécondité du parasite femelle qui pond jusqu’à 300 oeufs par jour lesquels vont se loger dans les différentes muqueuses de l’organisme.
Traitements : le traitement consiste en un seul médicament : le Biltricide (praziquantel) qui est efficace sur toutes les formes de bilharzioses.
Prévention : éviter de se baigner en eau douce (marigot, lac, retenues de barrage, flaques, vase, rivière à courant faible).
en cas de traversée d’une eau suspecte ; il faut absolument conserver ses chaussures puis se laver avec de l’eau propre et du savon de Marseille (ou une solution alcoolisée).
Chiffres : cette maladie parasitaire tropicale touche environ 200 millions de personnes dans le monde. Elle est responsable de 280 000 décès chaque année.
POUR EN SAVOIR PLUS
(Crédit photos : A. Chalamon)