Le Burkina Faso est un pays grand comme la moitié de la France.
Sa population augmente régulièrement, tout comme son espérance de vie.
Il est classé 59ème par population sur 196 pays.
En 2021, la population du Burkina Faso est estimée à 20 903 278 habitants avec une densité de population modérée (76 personnes au km2).
Le dernier recensement s’est déroulé en novembre-décembre 2019. A l’époque il montrait une population de 20 487 979 habitants avec un taux d’accroissement annuel de 2,93% entre 2016 et 2019.
Le pourcentage des différentes tranches d’habitants montre une population extrêmement jeune.
0-14 ans : 44,37%
Le taux de fertilité des femmes s’élevait à 5,11(naissances par femmes) en 2019
Le taux de mortalité infantile (nouveaux-nés décédés avant un an sur 1000 habitants) : 52,80 décès.
L’urbanisation progresse de 22,7% en 2006 à 30,61%% en 2022.
L’espérance de vie à la naissance (données 2018) est de 61,8% (femmes : 63,6% et hommes : 60,1%). D’autres données (les Nations Unies) font état de plutôt de 55,7 ans pour les femmes et 51,8 pour les hommes.
Estimation pour 2022 : la population augmentera de 640 600 personnes (environ) pour dépasser les 22 millions d’habitants à la fin de l’année.
Les naissances s’élèveront à près de 900 000 naissances pour une mortalité de 217 000 personnes. La migration externe (si elle reste au niveau de l’année 2021) dépassera les 30 000 habitants.
Environ 70% de la population vit en brousse de l’agriculture et de l’élevage.
La capitale administrative : Ouagadougou compte près de 3 millions d’habitants et Bobo Dioulasso (capitale économique) avec plus de 900 000 habitants. Ces deux villes jouissent d’un statut particulier.
Chaque région possède une capitale qui a une moindre importance par rapport aux deux villes principales (chiffres 2019-2020) : Koudougou (165 000), Ouahigouya (125 000), Gaoua (80 000), Fada n’Gourma (75 000), Dedougou (125 000), Dori (48 000) etc…
Le Burkina Faso possède une soixantaine d’ethnies (sans compter les groupes à l’intérieur de chaque ethnies) avec chacune sa langue propre, sa culture, ses lois et ses coutumes.
Le droit coutumier est reconnu par la constitution, ainsi on peut voir des rois ou chefs traditionnels aux côtés du maire démocratiquement élu. Il en va ainsi de tous les pays d’Afrique de l’Ouest.
La langue officielle est le français, avec 3 langues nationales : le moore, le dioula (la langue du commerce) et le fulfuldé (la langue des peuls).
Les différentes langues du Burkina Faso sont regroupées par origine linguisitique :
- dans le Sahel on parle le fulfuldé (peuls) et tamacheq
- Les agriculteurs sont regroupés en langue gour (gulmancema, moore, dagara, birifor, lobi, gourounsi…)
- et en langue mandé (dioula, bwamu, bobo, bissa et san)
L’ethnie moaga représente environ 50% de la population. Jadis installée entre Ouahigouya et Tenkodogo (en passant par Ouagadougou) , les Mosse sont actuellement installés dans toutes les régions du Burkina Faso.
Chaque ethnie possède sa propre religion dite traditionnelle qui diffère d’une ethnie à l’autre (avec ses obligations et ses interdits).
L’Islam a commencé à pénétrer dans le pays par le Mali au XVIIIème siècle. Le Christianisme a suivi les colons à la fin du XXème siècle.
Actuellement 60% de la population est de religion musulmane (laquelle possède plusieurs courants) on les rencontre beaucoup dans le commerce et les affaires. De nombreux musulmans sont encore polygames.
Environ 23% de la population est chrétienne avec 19% de catholiques (qu’on rencontre dans la santé, le social et l’éducation) et les autres de différentes groupes issus du protestantisme.
15,5% se trouve en brousse et concerne l’animisme (ou plutôt les religions traditionnelles, en sachant toutefois que les autres religions n’ont pas rejeté totalement la religion de leurs ancêtres.
Enfin on commence à trouver une frange de la population (essentiellement dans les grandes villes) qui se revendiquent agnostiques ou athées.
Sources : INSD, ONTB, Affaires économiques et sociales des Nations Unies, Countrymeters, indexmundi, Banque Mondiale.
(Copyright photos : A. Chalamon)