Rencontre de Synergie 21

D’ordinaire, Synergie Burkina organise une rencontre entre les membres à Ouagadougou une fois par an. Mais avec les aléas des confinement et du COVID19, cela faisait deux ans qu’on ne s’était pas rencontré et cela manquait.
Malgré une conjoncture plutôt défavorable, les membres se sont réuni en octobre 2021 à une trentaine de personnes.

23 octobre 2021, il y a de l’effervescence au Maquis du stade près du lycée Bambata.
Une trentaine de personnes se pressent avec des plats à la main.
C’est la rencontre 2021 pour ceux de Synergie Burkina. Cela faisait réellement plaisir de se revoir ensemble.

Il y a eu ceux qui sont passés en coup de vent, ne pouvant rester, il y avait les malades empêchés, les rentrées des classes compliquées, qu’importe, c’était important de se réunir à nouveau. (Ici Alfred de l’association Laagm Taaba)

C’est un point acquis même chez les nouveaux membres : chacun participe au repas,  Chacun amène ce qu’il peut, beaucoup ou peu c’est un moyen de partager ensemble quelques soient ses moyens.

Il y a largement de quoi manger pour tous, et chacun amène sa spécialité. Particularité cette année ; c’est l’association Synergie qui a offert les boissons puisque la rencontre se tenait dans un maquis.

A droite Nathalie Ouedraogo, la trésorière de Synergie Burkina

Les rencontres ont toujours le même schéma : accueil, repas et présentation de chacun (ce qui peut prendre du temps car le nombre et l’éloignement font que tout le monde ne se connait pas forcément) puis un dossier à débattre.
Nous avons déjà débattu lors de rencontres précédentes, sur les réseaux sociaux et l’enfance vulnérable. Ce 23 octobre, il s’agissait de présenter les différents dossiers sur lesquels travaille l’association.

Nadine

 

Ci-dessus ; Nadine Somda (Impact jeune), Justine Boni (maison d’hôte « maison rouge« ), Wanga batikier au CNAA.
Ci-dessous ; Daouda Sanfo chauffeur guide touristique, Lambert Ouedraogo mari de Nathalie la trésorière et à droite une partie de l’assistance.

Ces rencontres sont l’occasion de retrouvailles, de nouvelles connaissances, récupérer des commandes passées auprès de bronziers, productrices de karité, l’occasion de prendre de nouveaux rendez-vous pour des projets, échanger des livres avec la bibliothèque tournante.
Au-dessus : Oumar Ouarma (Apide Bobo) et Bernard Chalamon (Toriyaba), Annelise avec Yassia Zango, Wanga le batikier avec Serge Ludovic bronzier au CNAA.
Ci-dessous : Seydou et Herman (bronziers à Koudougou) réglant des commandes avec Bernard (Toriyaba), Bernard avec Justine Boni qui tient la maison d’hôtes maison rouge, Seydou, Herman et Hamadou Ouattara.

Rappel : Synergie Burkina est une « association d’associations » mais également ouverte aux particuliers.


En ce moment l’association synergie travaille sur plusieurs dossiers. Chacun envoie ses informations à la présidente qui va mettre en forme.

  • Dossier sur les formations. Il s’agit de recenser tous les établissements scolaires qui forment à un métier avec un diplôme. Ce dossier restera interne à l’association et servira surtout pour toutes les associations qui parrainent des enfants.
  • Dossier sur le paludisme. Ce sont les associations burkinabè qui l’ont demandé. La malaria est un fléau dont il faut se préserver dans l’attente d’un vaccin. Toutes les informations vérifiées vont faire l’objet d’articles qui seront mis en ligne sur un « portail » sur le site, une suite d’article sur toutes les facettes de cette maladie.
  • Dossier sur le recyclage.
    Tout le monde s’accorde à dire que les ordures sont un fléau à la fois pour l’environnement et l »hygiène.
    Synergie veut récupérer toutes les idées qui permettent de recycler ces ordures et donner des adresses d’organismes qui le font : tissus, ordures ménagères, sachets en plastiques, bouteilles en plastique.
    Ce dossier sera mis en ligne sur le site de Synergie Burkina au fur et à mesure des trouvailles et bonnes idées.

Etaient également représentées : l’association Wontar, l’association Sos Fille/Mère, L’association LACLEF (France), African Child Project, l’assocaition Arbo-Souraare.
Sont passées en coup de vent, l’association Buud Viim Neere, Laagm Taaba.
Des amis ou curieux sont également passés.

(Crédit photos : A. Chalamon)